[ … ] Je figue parmi les porteurs du projet APARECO et avais contribué à la définition de certains de ses principes actifs, avant sa sortie officielle à Paris/Saint-Denis le 05 juin 2005.
À mon retour au pays et au moment de l’organisation de la campagne référendaire sur la Constitution, je mis mes propres moyens en jeu pour promouvoir le “NON”, prenant des risques incommensurables pour ma sécurité propre.
Dans la foulée de ces actions, j’en mena d’autres “assez osées” dont les émissions télévisées sur RTKM, appartenant au Vice-président de l’APARECO Ngongo Luwowo ainsi qu’à la chaîne de télévision du Bishop Kutino Fernando.
Là où ma désillusion a été totale est :
- Ayant été suivi par des Patriotes qui tenaient à soutenir les actions amorcées et qui avaient mobilisé des ressources (à Londres et aux USA), je communiquais la nouvelle à Paris qui me reprocha d’avoir organisé des sorties médiatiques sans son autorisation ; et
- Au grand désarroi de Aubin Ngongo Luwowo, il fut mis en place un Comité national dans lequel je fus nommé Secrétaire national à l’organisation administrative (???) pendant que la Cousine du Président NGBANDA (que nous n’avions jamais vu) fut nommée Trésorière, Charles Lessie Coordonnateur national et Justin Bitakwira Secrétaire national à la mobilisation et propagande.
- Loin de s’arrêter là, Paris décida de dépêcher à Kinshasa le Secrétaire Général d’alors, Monsieur Ndala, aux fins qu’il vienne gérer l’argent mobilisé qui aurait dû m’être transféré “ni vu ni su de quiconque” !
Ce récit illustre éloquemment le fossé qui existe entre les Combattants dits radicaux et les principes élémentaires de la démocratie participative.
S/é JJPLM
