DÉNIS KADIMA EST PASSÉ
Il ne leur reste plus, lui et son équipe, qu’à être confirmés …

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Il n’y a pas de parallelisme ni de forme ni de fond entre la situation de Ronsard Malonda et celle de Kadima Denis pour que le Président de la République refuse l’investiture de ce dernier. En fait:

  1. Ronsard Malonda était contesté par l’Eglise Kimbaguiste qui était sensé l’avoir proposé et soutenu. Ce qui n’est pas le cas avec Kadima pour lequel le Chef spirituel de cette église a fait un déclaration publique et solennelle d’approbation.
  2. Avec Ronsard Malonda, les congolais étaient massivement dans la rue pour manifester leur désapprobation et des menaces sérieuses pesaient sur l’ordre public, par ailleurs fortement troublé avec des cas d’atteinte grave à la vie humaine et à l’intégrité physique des citoyens. Ce qui n’est pas le cas avec Kadima. La population est calme dans sa large majorité et on ne voit nulle part un signe de réussite d’une quelconque mobilisation des congolais dans la rue.
  3. Les conditions légales d’accès aux fonctions à la CENI ne sont pas les mêmes entre les deux. La loi organique sur la CENI a été modifiée après Ronsard Malonda.
  4. Du temps de Malonda, aucun texte ne donnait expressément aux confessions religieuses la compétence de désigner le Président de la CENI, ne donnant pas une base légale aux révendications de certaines confessions religieuses. Seule une coutume née du dialogue entre congolais de Sun City pouvait êinvoquée. Avec Kadima, la loi donne expressément ce pouvoir aux confessions religieuses, mais sans une reconnaissance de la Plateforme des 8 confessions religieuses et sans lui attribuer à elle cette compétence. La compétence est d’attribution. On ne peut se l’arroger de force ou par ruse.
  5. Avec Ronsard Malonda, le Président de la République avait, à tort, considéré que la plateforme des 8 confessions religieuses avait une compétence de désigner le Président de la CENI et exigeait à l’assemblée nationale de traiter avec cette plateforme en ayant égard à la procédure de sa charte interne. Avec Kadima, le Président de la République est en face d’une loi et d’une procédure qui ne reconnait aucune compétence à la Plate forme des 8 confessions religieuses et d’un enterinement effectué à l’assemblée nationale sur base du dossier personnel présenté par chaque confession religieuse et sans s’empetrer dans les méandres de la charte de la Plateforme.
  6. Avec Ronsard Malonda, les confessions religieuses avaient un problème de procedure de dépôt des procès-verbaux et de la manière de les dresser, sans aller à la rupture, puisqu’ils ont pu se remettre ensemble et travailler jusqu’à désigner unanimement Kadima comme le meilleur des candidats. Avec ce dernier les mêmes litiges ont conduit à la rupture totale de confiance, présumant ainsi une dissolution de fait de la Plateforme. Comme pour Malonda, le Président de la République se rendra à l’évidence l’impossibilité de renvoyer ce dossier à une plateforme qui n’existe plus et dont les chefs spirituels sont incapables d’un sursaut d’amour pour se remettre en toute sérénité autour d’une table.
  7. Avec Ronsard Malonda, la Cour constitutionnelle n’avait pas été saisie et ne s’était pas mêlée. Avec Kadima, l’assemblée nationale a eu le soutien de la Cour constitutionnelle pour poursuivre son travail en suivant la procédure déterminée par la loi organique et qui n’existait pas avec les mêmes termes du temps de Malonda.
  8. Avec Kadima, les églises frondeuses et contestataires n’avaient pas pris le chef de l’Etat à parti en le prenant pour instigateur ou bénéficiaire directe de sa désignation. Avec Kadima, les chefs des églises dissidentes et protestantes montrent visiblement avoir un problème personnel avec Fatshi, jusqu’à vouloir lui priver de jouir de son droit constitutionnel d’un deuxième mandat. Fatshi est comme en face d’adversaires politiques. Il a le.droit de défendre politiquement son pouvoir.

9, Avec Malonda Ronsard, les chefs religieux frondeurs et contestataires n’avaient pas montré une affinité avec un parti politique ou des personnalités politiques. Avec Kadima Ronsard, Ces chefs religieux ont montré leurs accointances avec les adversaires politiques de Fatshi, jusqu’à servir, pour l’un d’eux, de porteur d’un message politique d’intimidation de LAMUKA de Fayulu et Muzitu.

Ronsard n’était pas pris par les frondeurs de proche ou dépendant du Président de la République en fonction. Kadima, sur base des considérations tribales, est pris pour un proche de Fatshi, futur candidat président de la République.


Ghislain Bamuangayi

+243 810 892 083

Bamuangayi@gmail.com


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