Il ne faut jamais compter sur l’argent des autres pour atteindre un objectif personnel ou collectif. Il n’y a que dans les pays francophones et catholiques que la charité est considérée comme une vertu.
Quand on demande de l’argent ou moyens équivalents, il faut présenter cela comme un investissement (économique, social, religieux ou politique ) rentable pour vous et pour le “donateur”. Ce dernier jugera s’il y a de la pertinence et si la rentabilité est significative.
Mendier n’est pas bon. Voler, c’est mauvais. Quand on n’a pas assez, il vaut mieux emprunter et travailler davantage. L’emprunt requiert la confiance et la capacité de rembourser.
Nos compatriotes ont l’habitude auto-destructive de tout attendre des autorités morales, des frères, des leaders (politiques, religieux, etc.). La SOPEKA sarl est une “entreprise” deshumanisante. Il faut la liquider. Exigeons a nos gouvernants de creer des emplois. Renvoyons les elus qui en sont incapables. Une nation vit de sa production. Un etre humain se valorise par son travail et l’eveil constant de son esprit.
Ailleurs en Afrique, la jeunesse est debout et active. Elle s’instruit, reflechit, s’organise et combat avec determination les anti-valeurs. Elle se voue a l’accomplissement de ses ideaux et non a la materialistation de mots d’ordre recus de gourous, patriarches et autres pseudos leaders. Ailleurs en Afrique, la jeunesse est le moteur du changement. C’est triste de voir notre jeunesse congolaise sombrer dans l’atavisme et la dependance. C’est triste car rien de bon ou de durable ne peut être accompli ainsi.
C‘est pénible de voir la jeunesse congolaise courir derrière des politiciens, des pasteurs ou des prélats religieux dont ils deviennent dépendants mentalement, socialement et financièrement. Cette jeunesse est incapable d’innover, de se prendre en charge.
Jeunes congolais, organisez-vous et prenez-vous en charge!!! Rappel: Patrice Lumumba avait commencé sa vie politique sans soutien financier. Il avait usé de son cerveau et de son salaire. Il n’avait même pas 30 ans d’âge. Thomas Sankara n’avait pas eu besoin de parrains pour accomplir sa révolution. Il avait usé de sa capacité de persuasion. Il était jeune et patriote. Il avait invité ses compagnons militaires, et ensuite tous ses compatriotes à se prendre en charge.
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