MAXIM LONGI PORTÉ DISPARU! Non repérable sur les radars politiques.

Non repérable sur les radars politiques.

Au temps fort de la lutte anti-Kabila (2005-2010), Maxim Longi fut l’une des rares voix dans la diaspora, avec Richard Ilunga, à risquer leurs vies pour le PPRD, littéralement et figurativement.

En effet, « Mutakalization » n’était pas un vain slogan chez les combattants d’alors (a ne pas confondre avec ceux nés après 2010 et les braillards actuels). Les Bana Congo (véritables guerriers politiques) canalisaient les énergies patriotiques dans les salons, boutiques, marchés et rues en Occident. Même Louis Michel les craignait au point d’exiger plus de la sécurité belge.

Maxim Longi se risqua plusieurs fois face aux ténors des mouvements patriotiques, seul dans la cage aux lions qu’était Congonet Radio. Echanges vifs, houleux et poignants. Débats parfois passionés mais toujours de qualité. Il fut éreinté, battu et grièvement blessé mais Maxim Longi, le collabo, s’en sortit toujours vivant et pret pour un nouveau round. Il faut reconnaître qu’il avait l‘intelligence et le bagou nécessaires.

Il fut l’un des rares capables de surpasser Mende Omalanga dans l’Ordre National des Chaku.

Ce collabo était coriace. Il fallait à chaque débat sur Congonet Radio lui opposer a cette époque de grosses pointures patriotiques ( Mpuila, Mbelu, Katompa, etc).

Envoûté, ensorcellé ou borné, Maxim Longi croyait fermement en son leader génocidaire étranger Kabila Kanambe. Il aurait pu aisément devenir député provincial/national ou sénateur sur les listes electorales de son parti avec une CENI corrompue en 2011 et 2018. Bien que proche de Vital Kamerhe et ayant tout donné à son parti, les bonzes kabilistes lui ont préféré les criards.

Richard Ilunga, un autre jusqu’au boutiste du kabilisme, mourut sans que ses « mérites » ne soient solennellement reconnus par son parti PPRD.

Maxim Longi n’est plus que l’ombre de lui-même, relégué à la cave du PPRD avec risque d’étouffer et etre enseveli en cas d’éboulement.