MULENDA  MBO, UN DIGNE FILS DE LA PATRIE

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MULENDA  MBO, UN DIGNE FILS DE LA PATRIE
Il usa de son intelligence pour sauver la Gécamines pendant la guerre de Kolwezi. Il n’était pas katangais mais zaïrois (congolais) de père et de mère. Si chaque congolais pouvait avoir le meme sincere devouement au service du pays et de sa communaute de base (village, commune ou ville), le Congo peut esperer redevenir fort, respecte et prospere.
Un compatriote, Amédée MK, rappelle à juste titre ceci: “Codelco, entreprise minière publique de l’état chilien, a une productivité de 80 tonnes de cuivre par travailleur par an, la Gécamines de Yuma decline autour d’UNE tonne par travailleur par an, tandis que sous Umba Kyamitala et Mulenda Mbo la productivité Gécamines était de près de 15 tonnes par travailleur par an. Sous la gestion d’Albert Yuma (regime Kabila), la productivité de Gécamines est de très loin, la plus faible de l’industrie du cuivre mondiale”.
Umba Kyamitala et Mulenda Mbo sont tous deux unaniment reconnus comme d’excellents ingénieurs des mines et véritables monuments de l’excellence dans la gestion des mines de la Gécamines.
LE PATRIOTISME DE MULENDA MBO
« Quand Mulenda Mbo a entendu cela, il n’a ni mangé, ni dormi » .
Perdu dans le paradis provisoire de la capitale, comme d’ailleurs tous les fils du pays qui ont quitté et oublié leurs villages, il n’avait jamais entendu parler de la guerre par quelqu’un venu du village. Le récit du griot a engendré en lui un prise de conscience, le poussant vers une action directe.
De ce Mulenda Mbo, le griot dit que sa volonté d’aider le village n’a pas de barrière. Devant la désolation, Mulenda Mbo «… s’est adressé aux médecins qui se sont rendus chez nous avec les médicaments. Aujourd’hui on soigne les malades à moindre frais et dans les meilleures conditions. Aujourd’hui les malades se reposent sur de bons lits et des matelas en bon états. Les pistes d’atterrissage ont été récupérées et de nouvelles ont été tracées. »
« Si je chante la guerre, ce n’est pas pour crier vengeance. C’est pour éviter l’oubli »
Mulenda Mbo serait ce prototype de social entrepreneur , au sens britannique du mot, dont le seul souci est d’aider à assouplir la souffrance des populations rurales. En le chantant, est-ce qu’on peut penser que le griot voudrait, non pas seulement le glorifier, mais aussi le proposer en modèle pour la société congolaise ? Beaucoup de personnalités dédicacées dans la musique congolaise moderne avec sobriquets cousus à la sauvette (Fonds Monétaires Internationales, le grand saoudien, très fort, etc…) sont encore loin de montrer leurs realizations en faveur des populations. Mulenda Mbo, modestement, fait parler de lui par ses œuvres. Il agit, il est un homme d’action, surtout en ces temps de misere generalisée. Car, renchérit le griot à ce sujet : « Barres la route à Mulenda Mbo mais il creusera sous le sol comme une souris et parviendra jusqu’à chez nous (pour faire du bien) ».
Mais, comme dans un effet de contagion, l’action de Mulenda Mbo semble avoir contaminé d’autres bonnes volontés qui commencent à lui emboîter les pas : « Ne pleures plus, Mulenda Mbo, tu n’es plus seul/ Il y a derrière toi Kidimba KLM… Il a construit des hôtels et des écoles à Lubao »
Le griot enchaîne, parlant de la guerre:
« On tue les fuyards, on tue ceux qui se rendent, on enterre même les vivants. Avec l’interdiction de pleurer les morts. Si tu veux pleurer un mort, on te déshabille ou on te fouette à sang ».
Dans la capitale, Kinshasa, pour les autres congolais, n’ayant pas connus la guerre, ces récits sentent la fiction. D’où, le griot Mi Amor, appuie sur la pédale de la description, il parle :
« La famine pendant la guerre était à son comble. Car on avait tout brûlé : greniers, champs et défrichages. Les cultivateurs ont même manqué des semences. La pauvreté qui avait sévi pendant la guerre n’avait pas de pareilles. Les hommes, les femmes et les enfants dormaient le jour et se réveillaient la nuit. Car, ils étaient nus. Il y en a même qui ont porté des nattes comme habits »
Pour tous ceux là qui justifient la guerre pour apporter la démocratie aux villages et au pays, Mputu Mi Amor renchérit : « La guerre n’a pas engendré un joli bébé ; elle a engendré la pauvreté, les malades et la famines ».
Dès lors, il refuse de se faire chantre et troubadours des « Chefs » rebelles qui ont apporté la guerre. Il entonne alors le refrain repris en chœur, pour signifier son refus et leur flanquer au visage la profondeur de leur bêtises : «Pourquoi dois-je chanter ? Pour quel homme dois-je chanter ? ».
Certainement pas pour eux, les chefs de guerre, mais il préfère tout de même chanter pour Mulenda Mbo qui a choisi de mener une autre guerre, la guerre contre la famine et la désolation apportées par les chefs de guerres.
Mais, maintenant que la guerre est finie, le griot, fidèle à sa mission sociale, demande à tous de retourner chez soi, dans les villages, au travail, pour faire avancer l’humanité.
«La guerre est terminée, rentrons chez nous pour reconstruire » sachant ce qui s’est passé et comment cela s’est passé…

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